La durée de chaque partie du spectacle est de 3h et demi, incluant un entracte.
Soit une durée totale de 7h.
Il est fortement recommandé que cette pièce soit le plus possible jouée en intégrale (dans ce cas-là il faut aussi compter une « pause-dîner » d'1h ou 1h30, donc la durée totale de la journée sera 8h30)
La production est composée de 18 acteurs/musiciens. Musique de Victor Jara et Vîoleta Parra
En septembre 2023, on va commémorer le 50ème anniversaire du coup d'état contre Salvador Allende…
Isabel Allende et Michael Batz ont adapté le grand roman d'Isabel sur le Chili pour le théâtre. De là, naît un spectacle épique avec 18 comédiens et musiciens monté en Grande-Bretagne.
Des années plus tard, Michael Batz reprend sa grande aventure en France. Un voyage théâtral en deux parties d'une durée totale de 7 heures : un événement exceptionnel qui va tourner dans toute la France.
« La Maison aux Esprits parle de préserver la mémoire, pas seulement celle d'une famille, mais aussi celle de tout un pays et tout un peuple… Un rêve pacifique d'une société meilleure. La bataille est perdue mais pas l'espoir, la lutte continue. »
Isabel Allende dans une lettre à Michael Batz
« Cette saga familiale de quatre générations offre une histoire sociale du Chili XXe siècle, finissant avec l'assassinat de Salvador Allende, l'oncle de l'auteur. C'est un témoignage de la survie de l'esprit humain, des vertus féminines et de l'impulsion du socialisme. …La Maison aux Esprits épouse des idées de transformations radicales. La mise en scène de Michael Batz capte brillamment cette vision : Clara, l'héroïne, douée de pouvoirs mystiques, télékinétiques et prophétiques, représente l'esprit transformateur de l'artiste. Nous sommes dans un monde où la vérité matérielle des objets se mêle à la réalité tumultueuse des rêves… Le coup de maître a été de donner la narration aux morts (les esprits)… Le résultat est hautement visuel. L'exubérance verbale transposée en musique et danse foisonne de vie… »
Michel Arditti, Evening Standard
Première page de l'adaptation théâtral anglaise par Isabel Allende et Michael Batz, dédicacé par Isabel.
L'adaptation de « La maison aux esprits » a été conçue au tout début avec la production, en ayant toujours la scène en tête, et ce travail a continué pendant les répétitions et les représentations.
Ce ne sera jamais un texte figé, mais une création passionnée s'appuyant sur une respiration vivante, incapable d'exister sans tout le concept qui la soutient, sans la scène, la musique, les lumières et toutes les expressions visuelles et physiques.
Quand on lit l'adaptation, on doit avoir conscience que c'est impossible que seul le texte capture tout convenablement.
Les directions scéniques dans la pièce donnent une image incomplète, plutôt sèche et squelettique.
Elles ne peuvent pas donner la coordination de l'image et musique et jeu et lumières qui est essentielle au succès du projet.
En retournant au texte après les premières représentations, j'ai été très conscient de ces insuffisances ; c'est comme retourner à un scénario après avoir fait le film.
C'est important de lire les articles de journaux sur la pièce pour avoir une idée de l'impact, de la saveur et du goût de tout le spectacle.
Les critiques ainsi que ces notes vous aideront à approcher la lecture de ce texte.
Enfin, pour que vous puissiez réaliser ce qu'était et ce que sera La Maison aux esprits sur scène, il faut laisser votre imagination aller.
La pièce de La maison aux esprits comme le roman parle de mémoire, de la nécessité de se souvenir. Comme Isabel le dit : « C'est un livre qui parle de préserver la mémoire, pas seulement celle de la famille Trueba, mais aussi celle de tout le pays. »
Ainsi : la mémoire des personnages et du peuple du Chili. La conscience de comment le passé façonne le présent. Et il y a tant de mémoires et de souvenirs.
Surtout, c'est une histoire faite de pleins de petites histoires (et de la grande Histoire) et raconter des histoires est l'attraction, la puissance et le charme de la version scénique. Il donne à la pièce et au roman son caractère fort.
L'adaptation se doit donc de préserver cet art de conter.
Mais cet élément narratif n'est pas seulement important, il aide beaucoup : étant donné la gamme du livre (plus de 3 générations et de 70 ans d'histoire), il aide à « carry us hère and there, jumping o'er times » (« nous transporter ici et là, sautant à travers les âges »), comme le chœur de Shakespeare le fait dans Henry V.
D'où l'utilisation, dans notre adaptation, de l'élément narratif et des narrateurs.
Tout d'abord, il y aies deux premiers narrateurs du livre : Alba et Esteban.
Nous avons décidé de les garder tous les deux.
La mémoire d'Alba ouvre et ferme la pièce et elle est le principal intermédiaire entre l'histoire et le public.
Plus tard, à des moments particuliers, Esteban fournit son point de vue (différent) sous forme de soliloque (comme avec toute les mémoires, elles se superposent parfois mais ne sont jamais d'accord.)
Les monologues d'Esteban sont aussi des finesses psychologiques de son caractère et demandent une virtuosité de jeu à l'acteur concerné.
Alba est la principale 'narratrice' : toute la pièce se déroule dans son esprit, sa mémoire quand elle est enfermée dans la cage par ses tortionnaires et proche de la mort.
La pièce est son histoire, mais celle-ci inclut les histoires de tant d'autres.
Ce qui introduit le deuxième élément narratif : toutes les autres mémoires et histoires (la voix du peuple et les voix des autres personnages).
Alba et Esteban regardent du présent vers le passé ; tous les autres personnages viennent du passé et affectent le présent et le futur.
Ainsi nous avons décidé de donner cet « art de conter » aux personnages qui sont déjà morts dans l'histoire, créant le sentiment que leurs « fantômes » sont encore très présents, affectant les vivants même si ceux-ci ne les remarquent pas.
Ce sont les « esprits » de La maison aux esprits.
Ils ressemblent toujours à ce qu'ils étaient quand ils étaient vivants, portant les mêmes costumes, et à la toute fin de la pièce, ils sont tous ensemble sur la scène, habillés avec des vêtements des différentes périodes de l'histoire, lis nous racontent l'histoire de la pièce, avec toute l'ironie dramatique possible et la « voix de l'auteur ».
Aussi souvent que possible, la production fera le point en choisissant quel est l'esprit/narrateur le mieux pour tel ou tel moment.
Et il y a des moments où le passé et le présent semblent presque imbriqués, mais seule Clara est consciente de cela.
Dans le texte, ces passages de narration par des différents 'fantômes' sont toujours annoncés par NARRATEUR, suivi par l'indication de quel esprit dit ces lignes.
Quelquefois plusieurs noms sont mentionnés (comme Narrateur (Rosa, Marcos, Ferula) par exemple).
Cela signifie que le texte qui suit sera divisé entre ceux mentionnés, même si le script ne spécifie pas précisément comment. (Le principal étant que le texte coule le plus doucement.)
C'est important de noter qu'il n'y a jamais de narration statique ; elle arrive toujours au cours d'une action, rendant toujours aisé et n'interrompant jamais le flux.
La narration se superpose ou commente quelque chose de visuel, un événement physique sur scène et elle est presque toujours superposée avec de la musique.
Par l'écriture et la mise en scène, nous visons délibérément une fluidité cinématique, plus que d'obéir aux règles conventionnelles du théâtre (nous casserons la plupart de celles que nous trouverons).
Ainsi, à la place d'un développement lent et progressif d'une « pièce bien faite », nous aurons une succession de scènes filmiques faites de moments et d'images, parfois superposées avec des images et des actions simultanées, parfois se coupant brutalement l'une l'autre.
Ce sera réalisé avec l'aide de la musique, de la lumière, de la présence de l'acteur et la scène sur laquelle se trouveront plusieurs décors.
Ce doit être l'impulsion constante du spectacle, ainsi le passage d'un lieu d'action à l'autre ne dure qu'un instant.
La musique est de première importance dans la pièce. C'était un des aspects les plus excitants de la production originale.
La musique de La maison aux esprits met en évidence la narration et les dialogues. Dans ce sens, elle est très proche de la musique de film.
Elle permet les transitions d'humeur, de Heu et de temps.
J'ai évidemment choisi la musique latino américaine, plus précisément la musique chilienne. Avec une préférence pour les instruments singuliers du Chili.
Plus que tout la musique est en live, jouée par quatre musiciens. Elle est composée des magnifiques chansons de Violeta Parra et Victor Jara, de celles du mouvement de la Nueva Cancion aussi bien que d'autres de compositeurs latino américains. Une partie de la musique, ainsi qu'une ou deux chansons, ont été spécialement écrites par les musiciens de la production.
La production a besoin d'un percussionniste, de deux guitaristes capables déjouer quatro et charrango, et un musicien jouant la flûte de pan, de la quena et d'autres instruments chiliens et de Altiplano.
Le décor doit être fixe. Dans la production originale, il y avait un niveau supérieur et deux balcons élevés de chaque côté de la scène. Il y a en plus trois petits espaces de jeux avançant dans îe public, deux sur les côtés, le troisième comme une petite île se trouvant parmi les premiers rangs de spectateurs.
Les changements de lieux sont toujours indiqués par la lumière (particulièrement dans les mouvements de lieux cités au-dessus) ou par des très petites altérations, et/ou des accessoires, et/ou des meubles.
Il n'y a pas de changements de décors.
Tout est fait pour donner un flux ininterrompu de l'action sans être arrêté par des changements de scènes.
La plupart des acteurs ont à jouer plusieurs personnages principaux, plus un grand nombre de petits personnages et des scènes de foule.
le doublement des rôles principaux sera le suivant :
Clara
Esteban
Ferula/ Transito Soto
Alba/ Pancha Garcia
Blanca/ Dona Ester
Père Restrepo/ Vieux Pedro Garcia/ Président
Severo/ Nicolas
Nivea/ Amanda
Oncle Marcos/ Jaime
Docteur Cuevas/ Père José/ Esteban Garcia
Le comte/ Miguel
Pedro Tercero
Nounou
Rosa/ Ana Diaz
Isabel Allende, de nationalité chilienne, est née à Lima au Pérou, où son père, Tomás Allende, cousin de Salvador Allende, était diplomate.
Isabel Allende est la cousine de la femme politique chilienne Isabel Allende Bussi, et la tante de Maya Fernandez Allende qui vient d'être nommée ministre de la Défense dans le tout nouveau gouvernement du Président Gabriel Boric.
En 1945, ses parents se séparent et sa mère retourne vivre au Chili avec ses trois enfants. De 1953 à 1958, la famille réside successivement en Bolivie et au Liban (Beyrouth). En Bolivie, Isabel Allende fréquente une école privée américaine et à Beyrouth une école privée anglaise. En 1958, elle retourne au Chili, où elle achève ses études secondaires. Elle rencontre alors son futur mari, Miguel Frías.
De 1959 à 1965, elle travaille pour la FAO (Food and Agriculture Organization) des Nations unies, à Santiago. En 1962, elle épouse Miguel Frías. L'année suivante naît sa fille Paula.Les années 1964-1965 sont occupées par un long séjour en Europe. Elle réside notamment à Bruxelles et en Suisse. Elle retourne en 1966 au Chili, où naît son fils Nicolás.
À partir de 1967, elle fait partie de la rédaction de la revue Paula. En 1973-1974, elle collabore à la revue pour enfants Mampato. Elle publie deux contes pour enfants, La abuela Panchita (Grand-mère Panchita) et Lauchas y lauchones (Petites et grosses souris), ainsi qu'un recueil d'articles, Civilice a su troglodita (Civilisez votre troglodyte). Elle anime des émissions à la télévision chilienne (chaînes 13 et 7).
En 1973, sa pièce de théâtre El embajador (L'ambassadeur) est représentée à Santiago. Le coup d'État du 11 septembre de la même année, mené par le général Pinochet, cause la mort de son oncle Salvador Allende, président élu du Chili1.
Cela rend la position d'lsabel Allende difficile ; en 1975 elle s'installe avec sa famille au Venezuela. Elle y restera treize ans. Elle travaille au journal El Nacional de Caracas, puis dans une école secondaire jusqu'en 1982.
En 1981, en apprenant que son grand-père, âgé de 99 ans, est en train de mourir, elle commence à lui écrire une lettre, qui deviendra le manuscrit de La maison aux esprits (La casa de los espíritus), son premier roman. Publié l'année suivante, il connaîtra un immense succès et sera plus tard adapté au cinéma par Bille August.
Séparée de son mari, elle épouse en secondes noces Willie Gordon, le 7 juillet 1988, à San Francisco. Elle réside depuis cette date à San Rafael, en Californie.
Sa fille Paula meurt le 6 décembre 1992, après avoir été dans le coma durant toute une année, des suites de la porphyrie. Au cours des heures interminables passées dans les couloirs de Madrid puis à son chevet en Californie, cette douloureuse épreuve lui inspire Paula, paru en 1994.
PRIX LITTÉRAIRES
Entre autres : Meilleure nouvelle de l'année, Chili 1983 ; Auteur de l'année, Allemagne 1984 ; Livre de l'année, Allemagne 1984 ; Meilleur roman, Mexique 1985 ; Auteur de l'année, Allemagne 1986 ; Meilleure roman étranger, Portugal 1987 ; Livre de l'année, Suisse 1987 ; "Library Journal's Best Book", États-Unis 1988
BIBLIOGRAPHIE :
El embajador (L'ambassadeur), (théâtre) (1972)
La casa de los siete espejos (La maison aux sept miroirs) (théâtre) (1975)
La Maison aux esprits (roman) (La Casa de los Espíritus) (1982)
D'amour et d'ombre (roman) (De amor y de sombra) (1984)
La gorda de porcelana (La grosse en porcelaine) (1984)
Eva Luna (1987)
Les contes d'Eva Luna (Cuentos de Eva Luna) (1989)
Le plan infini (El plan infinito) (1991)
Paula (1994)
Fille du destin (Hija dela fortuna) (1999)
Portrait sépia (Retrato en sepia) (2000)
Aphrodite, Contes recettes et autres aphrodisiaques (1997)
« Las memorias del ágila y el jaguar ››. Trilogie composée par:
- La cité des dieux sauvages (La ciudad de las bestias) (2002)
- Le Royaume du dragon d'or (EI reino del dragón de oro) (2003)
- La forêt des pygmées (El bosque de los Pigmeos) (2004)
Mon pays réinventé (Mi país inventado) (2003)
Zorro (EI Zorro: Comienza la leyenda) (2005).
(En France, adaptée en comédie musicale aux Folies Bergères)
Inés de mon âme (Inés del alma mía) (2006)
La suma de los dias (2008)
L'île sous la mer (La isla bajo el mar) (2011)
Après des études universitaires à Cologne et à Birmingham, ainsi qu'à la Royal Academy of Dramatic Art, Michael Batz a commencé sa carrière de metteur en scène à l'Old Vic de Bristol, avant de s'installer à Londres. C'est là qu'il fonde sa compagnie Yorick Internationalist Theatre, la seule troupe de théâtre internationale de Grande-Bretagne, formée d'artistes du monde entier, exilés ou réfugiés pour nombre d'entre eux. Avec Yorick, il a monté de nombreux spectacles provocants et stimulants, dont de nombreuses créations d'auteurs inédits en Grande-Bretagne.
Là, il a travaillé en contact étroit avec des auteurs comme George Tabori, Bernard-Marie Koltès, Heiner Müller, Gabriel Garcia Marquez, Isabel Allende et Dario Fo, mettant en scène de nombreuses créations de leurs œuvres, étant souvent le premier à apporter ces pièces sur la scène britannique. Tous ces auteurs sont devenus des amis proches, et Dario Fo et George Tabori comptent parmi les parrains de La Compagnie Yorick.
Dario Fo et Michael Batz en répetition de Fabulazzo Osceno
Un des premiers grand succès de Michael Batz a été sa production au Festival d'Édimbourg de la dernière pièce de Federico Garcia Lorca, Comedia Sin Titulo, cinquante ans après l'assassinat de l'auteur (Prix du Festival). Par la suite, il a remporté d'autres succès dans ce festival avec ses productions des pièces de George Tabori, dont Mein Kampf-Farce. Michael Batz a également travaillé à Moscou et Haifa.
En 1998, Michael Batz et Isabel Allende adaptent en langue anglaise La Maison aux esprits. C'est, à ce jour, la plus importante création de Michael Batz, à Londres. Cette version scénique a constitué une remarquable production épique en deux parties, racontant, avec émotion, cette passionnante histoire.
Michael Batz et Isabel Allende durant les répétitions de LA MAISON AUX ESPRITS
En 2002, Michael Batz commence de réaliser ses créations en France. Il a dirigé des ateliers professionnels dans plusieurs centres dramatiques nationaux, dont un stage AFDAS au Théâtre Gérard Philipe de St Denis (sur le réalisme magique au Théâtre Latino-Américain). Il a été conseiller artistique de Christian Schiaretti pour Mère Courage et d'Adel Hakim (sur la Commedia dell'Arte) pour Les Jumeaux Vénitiens de Goldoni au Théâtre d'Ivry.
George Tabori avec Michael Batz et Bertold Brecht
Au printemps 2003, il réalise sa première création en France, La Femme Fantôme de Kay Adshead, au Théâtre Gérard Philipe-CDN de Saint-Denis, où il a été relancé la saison suivante, en raison de son immense succès; il était alors jouée au Théâtre Vidy-Lausanne pendant un mois et au Festival Européen de Stuttgart en Allemagne; au Théâtre National de Toulouse, CDN de Limoges, Guadeloupe, Bar-le Duc, Cergy-Pontoise; au Théâtre Jean Vilar, etc. … ainsi que des représentations spéciales jouées pour le quartier de la Goutte d'Or au Lavoir Moderne Parisien…
En novembre 2005, il réalise la premier Belge de La Femme Fantôme avec l’actrice Rwandais Carole Karemera au Théâtre de Poche de Bruxelles, où il a joué pendant un mois et reprise pour un autre mois la saison après. Cette version a beaucoup tournée en Belgique et a reçu le Prix du Théâtre Belge 2006.
A la demande du Théâtre International de Langue Française à Paris, il réalise Fragments d'Humanités, une fresque de 10 auteurs francophones (Aurélie Filippetti, Nathalie Fillion, Carole Frechette, Mohamed Kacimi, Susana Lastreto, Fabrice Melquiot, Eddy Pallaro, José Pliya, Jean-Pierre Simeon et Elsa Solal), commande à l'occasion des 100 ans du journal L'Humanité, créée à la Fête de l'Humanité en 2004 et jouée au TILF et beaucoup en tournée.
Michael a toujours beaucoup travaillé sur la culture latino-américaine, surtout sur le Chili. Ce travail a grandi encore plus à partir de la collaboration avec Isabel Allende sur adaptation théâtrale de La Maison aux Esprits, et il a rencontré de nombreux artistes chiliens, comme Angel Parra, Antonio Skàrmeta, et Joan Jara, la veuve de Victor.
Oscar Castro et Angel Parra avec Michael Batz
C’est Isabel Allende qui lui recommande le texte d’Antonio Skàrmeta Ardente Patience. Un voyage au Chili en 2005 lui permet de revoir Antonio Skàrmeta lui-même, et d'autres personnages importantes comme Juan Radrigan.
Il avait déjà créé Chanson pour le Chili, un collage de textes et chansons de Pablo Neruda et Victor Jara, à l'occasion du trentième anniversaire du coup d'État contre Salvador Allende, le 11 septembre 2003, à la Cartoucherie, et en 2004 pour le centenaire de Neruda à la Scène Nationale de Cergy; au Festival d'Avignon, au Théâtre de Nîmes, etc. …
Donc, en mars 2005, Michael Batz adapte et met en scène Ardente Patience d'Antonio Skàrmeta, pour la Scène nationale de Cergy-Pontoise d'abord pour une première série de 2 semaines de représentations, et à la suite du grand succès (élu meilleur spectacle de la saison), pour une reprise d'une seconde série de 2 semaines la saison suivante.
Il crée Red Devils (Les Diables Rouges) de Debbie Horsfield au Théâtre des Carmes (Festival d'Avignon 2006, pendant le Coupe du Monde de Football). Le spectacle a été largement joué en tournée culminant en 2 emaines à Paris, au Grand Parquet, et au Lavoir Moderne Parisien.
En novembre 2006, il met en scène la version française de Comédie sans titre de Federico Garcia Lorca à l'Académie de Cirque Fratellini à Saint-Denis, vingt ans après le grand succès de la création britannique au Festival d’Edinburgh. Le spectacle se poursuit en 2007 et 2008. Parallèlement, il a créé un spectacle cabaret No Pasarân-L'Espagne au Cœur.
MB dans Comédie Sans Titre
Michael a dirigé de nombreux ateliers avec des jeunes; par exemple, il a créé une nouvelle pièce spécialement écrite pour les jeunes aolescents, avec les lycéens de Saint-Denis.
Michael Batz est alors nommé directeur artistique du Festival Salvador Allende qui s'est déroulé, à Paris, du 11 septembre au 11 décembre 2008, pour célébrer le centenaire de la naissance de Salvador Allende.
Les parrains du festivale étaient le Président de la Région Ile de France et la Marie de Paris; il comprenait des expositions, débats, colloques, cinéma, et des concerts de musiciens chiliens renommés comme Angel Parra, Inti lIIimani, Quimantu… Sa mise en scène de Chanson pour le Chili a été reprise dans le cadre de ce festival et joué entre autres devant 1 200 spectateurs aux Folies Bergère.
En 2009, il met en scène la pièce récente de Kay Adshead, Bones (Les Os) au Théâtre 95. Ensuite le spectacle a tourné partout en région parisienne. Il a été sélectionné pour le Festival Theatrale de Val d’Oise, et, avec La Femme Fantôme, il ouvre la saison 2010-2011 du Théâtre Jean Vilar.
Puis il a recréé Ardente Patience d'Antonio Skarmeta, en 2012, et il l'a relancé en 2013 pour un mois à Paris, à la Cartoucherie, où le spectacle reçoit des critiques très favorables et l’attention personnel du ministère de la culture.
En 2013 suit la création de La Cage, pièce de la jeune écrivaine jamaïquaine Ava-Gail Gardiner, avec la première mondiale en Haïti (Jacmel et Port-au-Prince), puis aux Scènes Nationales de la Martinique et de la Guadeloupe, et ailleurs.
Après il a monté sa création d’AMABEL - une œuvre d'art de Terry Johnson, qui a vu sa première au Château d'Auvers-sur-Oise, musée des impressionnistes.
Une premiere ébauche du 28 avril 1937, Guernica… de Susana Lastreto, est présentée en avant-première, à l’invitation personnel de la Maire de Paris, à l'Hôtel de Ville, le 28 avril 2017, a l’occasion du 70e anniversaire du bombardement de Guernica.
Michael a créé Working Girls (Voix des Femmes 1), en coproduction avec Les Tréteaux de France CDN (direction Robin Renucci) un spectacle conçu pour être jouer presque partout : dans les théâtres, les salles des quartiers, les bibliothèques, les lycées, les collèges, « hors les murs » …
Working Girls, avec des textes d'Isabel Allende et d'autres, avait sa première à Londres au Tara Arts Théâtre, puis aux Journées Internationales du Théâtre à Dortmund (Allemagne); le spectacle est ensuite joué à Paris au Théâtre de l'Opprimé et au Lavoir Moderne Parisien.
Malheureusement, après tout cela, la longue crise pandémique est intervenue.
Working Girls a été relancé avec succès, après cette pause de 2 ans, à la bibliothèque de Montreuil et au Théâtre El Durende…
Il y a beaucoup de choses en préparation : une recréation des Red Devils (Les Diables Rouges), prévu pour l'été 2024, pour l'Euro de Football et les Jeux Olympiques…
Un autre projet poursuit notre préoccupation autour du thème des migrations, un premier pas vers la première française de la superbe trilogie de Jatinder Verma, La Trilogie des Voyages. Nous avons aussi commandés des textes à des auteurs comme Carole Frechette (Route No.1) et Ava-Gail Gardiner (Spanish Town), Bernard Lagier…
Outre son travail de metteur en scène, Michael est un expert de la Commedia dell'arte; il a travaillé pendant deux ans en Italie avec Feruccio Soleri, Amleto Satori et Dario Fo.
Récemment, il à dirigè une master-class de Commedia dell'arte pour deux semaines à la scène nationale de la Guadeloupe. Excellent connaisseur du théâtre élisabéthain, il l'a enseigné à l'Université de Londres et dans plusieurs écoles de théâtre en Angleterre.
Il a également enseigné l'appcohe lacanienne au film et les théories féministes de cinéma à l'Université de Londres.
Michael se concentre maintenant presque entièrement sur ses mises-en-scène, mais dans les rares moments où son temps le permet, il aime travailler comme acteur sur scène et à l'écran, où ses contributions ont inclus plusieurs films de la BBC ainsi que travailler avec Ridley Scott sur Bladerunner.
Récemment, il a joué Sganarelle dans Don Juan de Molière au Festival de l'atelier de Robin Renucci en Corse.
Pour parler avec quelqu'un qui me connaît bien, contactez :
( finalement il a fallu attendre 1993… )